Sur Gaza, le Hamas, Israël et même l'Arménie, horreur et lueurs d'espoir.
Les informations de Thierry Meyssan, mes souvenirs de là-bas.
J'attire votre attention sur l'ingérence des salopards de Wikipédia dans ma chaîne Youtube. Ils se mêlent d'insérer un commentaire de leur cru sur le génocide arménien, avant ma vidéo. Bientôt il va falloir que je les paye ?
C'était il y a 8 ans.
En juillet 2015 j'ai donné à Briant, chez Stéphanie Bignon et à l'invitation de Terre et Famille, une conférence sur les mensonges concernant l’Église.
J'ai eu l'idée de diviser cette conférence un peu longue en trois parties :
- les affaire Calas, la Barre, la chasse aux sorcières et Giordano Bruno : autant de mensonges.
- les réseaux pédophiles du 18e siècle: l'Eglise n'a rien à y voir.
- de l’Église et de l’État, qui faisait de l'ingérence au siècle des Lumières ?
On me demande souvent des conseils de lecture historique, et je suis en général gênée pour répondre. En effet, les livres dont je me sers pour mon travail sont souvent des études énormes, pas toujours faciles à trouver et rébarbatives pour le non-historien
Or lors d’un récent passage en Lorraine, j’ai fait la connaissance de François-Xavier Consoli, qui a écrit « La République contre la France » chez l’excellent Sylvain Durain, des éditions du Verbe Haut.
Je ne saurais trop le recommander.
François-Xavier Consoli est journaliste et il a compris que journalisme et histoire obéissent aux mêmes règles. Un historien c’est comme un grand-reporter : ça fouille, ça cherche, ça compare et ça vérifie, et surtout ça cite ses sources.
Et là on est servi.
Titre et sous-titre annoncent la couleur : voilà un ouvrage qui ne prétend pas à l’objectivité et se positionne ouvertement du côté de la contre-révolution. Et c’est bien ainsi : on ne demande pas à un historien d’être neutre mais d’être honnête et de citer ses sources.
Et là rien ne manque.
Voilà un travail intelligent construit, fouillé, accessible et bien écrit, qui présente les événements dans leur ordre chronologique (comment peut-on se dire historien et procéder autrement !) et s’il faut que j’y trouve matière à critique, je veux bien : FXC n’évoque pas l’imposition de l’économie de marché par les imposteurs des Lumières. Sans doute parce qu’il faut bien du recul pour y voir clair, et que les auteurs dont il s’est servi n’ont pas eu accès à le ‘excellent travail de Steven Kaplan, incontournable aujourd’hui mais arrivé deux siècles plus tard.
Qu’importe. Si on veut connaître et comprendre, et lire les événements sous leur aspect politique, religieux, philosophique, ce livre est un atout précieux qui ouvrira les yeux de ceux qui ont compris qu’ils doivent être décillés, que c’est maintenant.
Aux édition du Verbe Haut.
291 pages
30 €