Avec la Ligue du Midi, le 1er septembre
Mercredi, 28 août 2024
Aux environs de Nîmes
La Révolution contre le peuple des villes et des campagnes.
pour vous inscrire : contact@liguedumidi.com
Aux environs de Nîmes
La Révolution contre le peuple des villes et des campagnes.
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La Révolution contre le peuple des villes et des campagnes.
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1789 et la mort de la démocratie paysanne
Mardi, 27 août 2024
Invitée par Alexandre Juving-Brunet au 3e congrès national citoyen, dans une ambiance très paysanne et très joyeuse,
un retour sur un de mes sujets favoris : la paysannerie d'ancien régime, ce qu'elle fut, ce qu'on voulait qu’elle devienne et ce qui lui arriva.
Ce n’est pas vraiment ce qu’on m'a appris à l'école.
Excellence de l'interviewer, NIcolas Stoquer, ambiance au rire et à la chanson (je n'ai pas pu me retenir...)
Ah ! Faire de l'Histoire avec un tel public, dans une telle ambiance et un tel cadre...
J'en redemande.
La vidéo est ici
Invitée par Alexandre Juving-Brunet au 3e congrès national citoyen, dans une ambiance très paysanne et très joyeuse,
un retour sur un de mes sujets favoris : la paysannerie d'ancien régime, ce qu'elle fut, ce qu'on voulait qu’elle devienne et ce qui lui arriva.
Ce n’est pas vraiment ce qu’on m'a appris à l'école.
Excellence de l'interviewer, NIcolas Stoquer, ambiance au rire et à la chanson (je n'ai pas pu me retenir...)
Ah ! Faire de l'Histoire avec un tel public, dans une telle ambiance et un tel cadre...
J'en redemande.
La vidéo est ici
un retour sur un de mes sujets favoris : la paysannerie d'ancien régime, ce qu'elle fut, ce qu'on voulait qu’elle devienne et ce qui lui arriva.
Ce n’est pas vraiment ce qu’on m'a appris à l'école.
Excellence de l'interviewer, NIcolas Stoquer, ambiance au rire et à la chanson (je n'ai pas pu me retenir...)
Ah ! Faire de l'Histoire avec un tel public, dans une telle ambiance et un tel cadre...
J'en redemande.
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Non au sexe à l'école
Mardi, 20 août 2024
Ce soir sur TV ADP
Ce soir sur TV ADP
La démocratie paysanne jusqu'à la Révolution
Mardi, 13 août 2024
Les 15, 16 et 17 août 2024
En Seine-et-Marne, au château de Pecy
Des abrutis analphabètes penchés sur la glèbe et soumis à celui qu’ils appellent « notre maître », terrorisés par un curé qui leur promet l’enfer éternel s’ils mouftent et éblouis quand, enfin, se lève le vent de la Révolution ?
Ou bien les inventeurs d’un système à la fois communiste et démocratique, ayant suraigu le sens des leurs droits, inventeurs de la gastronomie française et gardiens de l’agriculture la plus authentiquement respectueuse des sols, des variétés, des espèces et des gens, à qui la Révolution a essayé de tout prendre ?
Ce que la Révolution ne leur a pas pris, le monde moderne est en train d’achever de le détruire.
Et si les paysans de l’Ancien régime étaient un modèle, une référence, un idéal à retrouver ?
3e congrès national citoyen autour d’Alexandre Juving-Brunet.
Ici
Les 15, 16 et 17 août 2024
En Seine-et-Marne, au château de Pecy
Des abrutis analphabètes penchés sur la glèbe et soumis à celui qu’ils appellent « notre maître », terrorisés par un curé qui leur promet l’enfer éternel s’ils mouftent et éblouis quand, enfin, se lève le vent de la Révolution ?
Ou bien les inventeurs d’un système à la fois communiste et démocratique, ayant suraigu le sens des leurs droits, inventeurs de la gastronomie française et gardiens de l’agriculture la plus authentiquement respectueuse des sols, des variétés, des espèces et des gens, à qui la Révolution a essayé de tout prendre ?
Ce que la Révolution ne leur a pas pris, le monde moderne est en train d’achever de le détruire.
Et si les paysans de l’Ancien régime étaient un modèle, une référence, un idéal à retrouver ?
3e congrès national citoyen autour d’Alexandre Juving-Brunet.
Ici
En Seine-et-Marne, au château de Pecy
Des abrutis analphabètes penchés sur la glèbe et soumis à celui qu’ils appellent « notre maître », terrorisés par un curé qui leur promet l’enfer éternel s’ils mouftent et éblouis quand, enfin, se lève le vent de la Révolution ?
Ou bien les inventeurs d’un système à la fois communiste et démocratique, ayant suraigu le sens des leurs droits, inventeurs de la gastronomie française et gardiens de l’agriculture la plus authentiquement respectueuse des sols, des variétés, des espèces et des gens, à qui la Révolution a essayé de tout prendre ?
Ce que la Révolution ne leur a pas pris, le monde moderne est en train d’achever de le détruire.
Et si les paysans de l’Ancien régime étaient un modèle, une référence, un idéal à retrouver ?
3e congrès national citoyen autour d’Alexandre Juving-Brunet.
Ici
Le reine et les jeux
Vendredi, 2 août 2024
Le lancement des Jeux olympiques a été un étalage de laideur superlative. J’ai du mal à imaginer pire en termes de fond, de formes, de couleurs, de sons. Tout ce qui fait grincer les dents et détourner le regard nous a été infligé, et je n’en ai vu que des bribes, et après-coup.
Désormais, sans complexe on remplace le beau par le laid, le sacré par le démoniaque.
Mon attention a été attirée tout particulièrement par l’image de la Reine Marie-Antoinette portant sa tête en grinçant "Ca ira", avant un déferlement orgiaque de sang sur les murs de la Conciergerie, où la malheureuse attendit la mort après celle de son époux.
"Ah ! Ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne! "
Je ne pense pas que le peuple ait chanté pendant la Révolution.
Ce sont les films et les téléfilms qui nous le font accroire, mais « Ca ira » qui a bien été écrit à ce moment-là, n'a sûrement pas été chanté par les foules.
Ce qu’on croit savoir de la Révolution est médiatique, c'est ce que l'école nous en raconte, ce que la télé nous en montre et ce qu'on nous fait croire.
Dans la réalité, ce fut une période d'épouvante, de disette, de faim qui tenaille et de terreur au coin de la rue.
La présentation odieuse qui a été faite de Marie-Antoinette dans ce spectacle affligeant montre bien ce que vaut la défense des femmes, affichée par les tenants de ce reversement des valeurs.
La reine n’eut d’autre responsabilité que d'avoir été mère de son fils et l’épouse du roi .
On n’avait rien à lui reprocher et son procès fut une mascarade odieuse durant laquelle elle en remontra à ses bourreaux en matière de dignité et de courage.
Je recommande vivement la lecture de ce qu’en a écrit G. Lenotre sur son procès1.
Tout y est. La bassesse des accusateurs, la faiblesse des accusations, la vacuité du dossier. Il n’est pas douteux que la reine fut condamnée à mort par la haine gratuite d’une bande d’excités, ivres de leur pouvoir.
Mais il peut bien y avoir eu autre chose.
Le banquier genevois Necker, que Louis XVI avait appelé dans sa détresse pour renflouer les caisses de l’État, avait émis des emprunts remboursables sous forme de rente viagère.
Il avait eu l’idée de gager ces rentes non sur la tête du prêteur, mais sur d’autres têtes susceptibles de vivre plus longtemps que le créancier.
Celle de trente jeunes filles genevoises par exemple.
Ou bien celle des trois têtes les plus protégées du royaume : celle du roi, de la reine et du duc d’Orléans.
Quand la royauté tomba, le paiement des rentes incomba au nouveau régime qui, en coupant la tête du roi, celle de la reine puis celle du duc d’Orléans (janvier, octobre et novembre 1793), éteignit au profit du Trésor public le paiement de 400.000, 200.000 et 250 000 livres annuelles2.
Un peut évaluer, grosso-modo, l’économie réalisée en 12, 6 et 7.5 millions d’euros. Par an..
Il n’y a pas, dit-on, de petites économies. Celle-ci s’apparente à un sacrifice humain.
On appelle ça les valeurs de la République.
1. G. Lenotre La Captivité et la mort de Marie-Antoinette : les Feuillants, le Temple, la Conciergerie, d'après des relations de témoins oculaires et des documents inédits. Perrin, Paris, 1897. XXI + 430 p
2. Lüthy Herbert — La banque protestante en France, de la révocation de l'Édit de Nantes à la Révolution. Paris, S.E.V.P E.N 1970.p 475 N.
Le lancement des Jeux olympiques a été un étalage de laideur superlative. J’ai du mal à imaginer pire en termes de fond, de formes, de couleurs, de sons. Tout ce qui fait grincer les dents et détourner le regard nous a été infligé, et je n’en ai vu que des bribes, et après-coup.
Désormais, sans complexe on remplace le beau par le laid, le sacré par le démoniaque.
Mon attention a été attirée tout particulièrement par l’image de la Reine Marie-Antoinette portant sa tête en grinçant "Ca ira", avant un déferlement orgiaque de sang sur les murs de la Conciergerie, où la malheureuse attendit la mort après celle de son époux.
"Ah ! Ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne! "
Je ne pense pas que le peuple ait chanté pendant la Révolution.
Ce sont les films et les téléfilms qui nous le font accroire, mais « Ca ira » qui a bien été écrit à ce moment-là, n'a sûrement pas été chanté par les foules.
Ce qu’on croit savoir de la Révolution est médiatique, c'est ce que l'école nous en raconte, ce que la télé nous en montre et ce qu'on nous fait croire.
Dans la réalité, ce fut une période d'épouvante, de disette, de faim qui tenaille et de terreur au coin de la rue.
La présentation odieuse qui a été faite de Marie-Antoinette dans ce spectacle affligeant montre bien ce que vaut la défense des femmes, affichée par les tenants de ce reversement des valeurs.
La reine n’eut d’autre responsabilité que d'avoir été mère de son fils et l’épouse du roi .
On n’avait rien à lui reprocher et son procès fut une mascarade odieuse durant laquelle elle en remontra à ses bourreaux en matière de dignité et de courage.
Je recommande vivement la lecture de ce qu’en a écrit G. Lenotre sur son procès1.
Tout y est. La bassesse des accusateurs, la faiblesse des accusations, la vacuité du dossier. Il n’est pas douteux que la reine fut condamnée à mort par la haine gratuite d’une bande d’excités, ivres de leur pouvoir.
Mais il peut bien y avoir eu autre chose.
Le banquier genevois Necker, que Louis XVI avait appelé dans sa détresse pour renflouer les caisses de l’État, avait émis des emprunts remboursables sous forme de rente viagère.
Il avait eu l’idée de gager ces rentes non sur la tête du prêteur, mais sur d’autres têtes susceptibles de vivre plus longtemps que le créancier.
Celle de trente jeunes filles genevoises par exemple.
Ou bien celle des trois têtes les plus protégées du royaume : celle du roi, de la reine et du duc d’Orléans.
Quand la royauté tomba, le paiement des rentes incomba au nouveau régime qui, en coupant la tête du roi, celle de la reine puis celle du duc d’Orléans (janvier, octobre et novembre 1793), éteignit au profit du Trésor public le paiement de 400.000, 200.000 et 250 000 livres annuelles2.
Un peut évaluer, grosso-modo, l’économie réalisée en 12, 6 et 7.5 millions d’euros. Par an..
Il n’y a pas, dit-on, de petites économies. Celle-ci s’apparente à un sacrifice humain.
On appelle ça les valeurs de la République.
1. G. Lenotre La Captivité et la mort de Marie-Antoinette : les Feuillants, le Temple, la Conciergerie, d'après des relations de témoins oculaires et des documents inédits. Perrin, Paris, 1897. XXI + 430 p
2. Lüthy Herbert — La banque protestante en France, de la révocation de l'Édit de Nantes à la Révolution. Paris, S.E.V.P E.N 1970.p 475 N.
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