Comment s'est opéré le renversement des valeurs ? Histoire d'un effondrement
Dimanche, 31 mars 2024
Ce mois de mars 2024 particulièrement chargé m'a menée à Genève (où on a essayé de m'interdire de parler, mais la police veillait et tout s’est bien passé) puis à Ferney-Voltaire.
C'était le 7 mars dernier.
J'ai raconté d'abord à la fois la genèse des services sociaux français et la création en 1656 de l'Hôpital général par des notables organisés en société secrète.
Puis j'ai déroulé la terrible histoire du trio diabolique Kinsey, Rockefeller et CIA, tel que la regrettée Judith Reisman l'a mise à jour peu avant sa disparition, en avril 2021.
La vidéo est ici.
Ce mois de mars 2024 particulièrement chargé m'a menée à Genève (où on a essayé de m'interdire de parler, mais la police veillait et tout s’est bien passé) puis à Ferney-Voltaire.
C'était le 7 mars dernier.
J'ai raconté d'abord à la fois la genèse des services sociaux français et la création en 1656 de l'Hôpital général par des notables organisés en société secrète.
Puis j'ai déroulé la terrible histoire du trio diabolique Kinsey, Rockefeller et CIA, tel que la regrettée Judith Reisman l'a mise à jour peu avant sa disparition, en avril 2021.
La vidéo est ici.
C'était le 7 mars dernier.
J'ai raconté d'abord à la fois la genèse des services sociaux français et la création en 1656 de l'Hôpital général par des notables organisés en société secrète.
Puis j'ai déroulé la terrible histoire du trio diabolique Kinsey, Rockefeller et CIA, tel que la regrettée Judith Reisman l'a mise à jour peu avant sa disparition, en avril 2021.
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La révolution barbare : l'horreur à Lyon
Jeudi, 28 mars 2024
Retour sur les horreurs perpétrées à Lyon pendant la Révolution.
A la demande et à l'usage de nos cousins du Québec, désireux d'en connaitre un peu plus sur la période.
Je présente ce qui fut une conférence donnée à Lyon en 2020, et qui n'a jamais été mise en ligne.
Salut les cousins !
La vidéo est ici.
Retour sur les horreurs perpétrées à Lyon pendant la Révolution.
A la demande et à l'usage de nos cousins du Québec, désireux d'en connaitre un peu plus sur la période.
Je présente ce qui fut une conférence donnée à Lyon en 2020, et qui n'a jamais été mise en ligne.
Salut les cousins !
La vidéo est ici.
Un salon du livre pour la protection de l'enfant et de la famille les 23 et 24 mars 2024
Lundi, 18 mars 2024
A Senonches, dans l'Eure-et-Loire, venez rencontrer des auteurs impliqués dans la lutte contre l’inceste, la maltraitance conjugale, les placements abusifs, la fabrique des cas sociaux, l’injustice criante vis-à-vis de la famille.
A 17h samedi 23, je parlerai de la trahison des élites, qui nous a amenés dans ce cloaque chaque jour plus terrifiant.
La résistance s'organise, elle passe par l'information et la constitution de réseaux.
Venez nous rencontrer.
Continuer à lire "Un salon du livre pour la protection de l'enfant et de la famille les 23 et 24 mars 2024"
A Senonches, dans l'Eure-et-Loire, venez rencontrer des auteurs impliqués dans la lutte contre l’inceste, la maltraitance conjugale, les placements abusifs, la fabrique des cas sociaux, l’injustice criante vis-à-vis de la famille.
A 17h samedi 23, je parlerai de la trahison des élites, qui nous a amenés dans ce cloaque chaque jour plus terrifiant.
La résistance s'organise, elle passe par l'information et la constitution de réseaux.
Venez nous rencontrer.
A 17h samedi 23, je parlerai de la trahison des élites, qui nous a amenés dans ce cloaque chaque jour plus terrifiant.
La résistance s'organise, elle passe par l'information et la constitution de réseaux.
Venez nous rencontrer.
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Aux sources du capitalisme sauvage : les Lumières
Mercredi, 6 mars 2024
A Compiègne le mardi 12 mars à 20h30
Groupe scolaire Dom Bosco
17, rue du Four Saint-Jacques
60200 Compiègne
Les Lumières et le libéralisme à Senlis
Mercredi, 6 mars 2024
Comment les Lumières nous ont apporté le libéralisme.
Un histoire mal connue.
Rendez-vous à Senlis le lundi 11 mars à 20h.
Salle du Valois
Quartier de Bon Secours
A Compiègne le mardi 12 mars à 20h30
Groupe scolaire Dom Bosco
17, rue du Four Saint-Jacques
60200 Compiègne
Groupe scolaire Dom Bosco
17, rue du Four Saint-Jacques
60200 Compiègne
Comment les Lumières nous ont apporté le libéralisme.
Un histoire mal connue.
Rendez-vous à Senlis le lundi 11 mars à 20h.
Salle du Valois
Quartier de Bon Secours
Un histoire mal connue.
Rendez-vous à Senlis le lundi 11 mars à 20h.
Salle du Valois
Quartier de Bon Secours
Constitutionnaliser la vie
Dimanche, 3 mars 2024
Quand j’avais la trentaine, je vivais une histoire d’amour assez orageuse avec un monsieur qui m’avait semblé bien sous tous rapports. En fait nous nous disputions sans arrêt, et j’ai compris qu’il valait mieux rompre que de continuer sur une si mauvaise lancée.
C’est alors que j’ai découvert que j’étais enceinte.
J’ai tourné le problème dans tous les sens, pendant des jours et des jours, et j’en suis arrivée à la conclusion que nous ne ferions pas un meilleur couple avec un enfant entre nous. J’ai proposé au monsieur d’accepter cet enfant, même sans vivre avec moi. Furieux, il a refusé.
J’ai retourné le problème dans tous les sens pour arriver à la conclusion que même s’il faisait défaut, j’allais mener cette grossesse à terme. Je ne l’avais pas voulue, mais elle était là.
J’ai commencé à vivre dans cette perspective que je portais la vie et que j’allais avoir un enfant. J’étais sûre de mon choix : j’avais déjà avorté, je ne recommencerais pas.
Bienvenue la vie.
Je ne dirai pas ici l’étendue de l’horreur qui s’est abattue sur moi dès que j’ai prévenu les miens de ma situation et de ma décision. Mais en voici quelques bribes :
Avorte ! Tu refuses le mariage au père et tu lui fais un enfant dans le dos ?
Avorte !
Tu t’imagines qu’on va t’aider à l’élever, et quoi encore ?
Avorte !
Tu as un désir d’enfant, à ton âge c’est normal, mais cet enfant ne t’a rien demandé : avorte !
Tu oses imposer une vie sans père à un enfant ?
Avorte !
Comment peux-tu être assez égoïste pour mener à terme une grossesse alors que tu es seule et n’en as pas les moyens ?
Avorte !
Tu refuses d’épouser le père parce que c’est un salaud ? Mais ton enfant sera un enfant de salaud !
Avorte !
Égoïste !
Avorte !
Salope !
Avorte !
Ça a duré des semaines pendant lesquelles je n’ai pas dormi, me rongeant les poings, serrant les dents à me les briser, maigrissant à vue d’œil.
Mon bébé, ne t’inquiète pas, ça ira, on y arrivera. Pardon mon bébé, je ne t’abandonnerai pas. Ils vont peut-être s’adoucir. Ton père changera peut-être en te voyant. Et puis même si ce n’est pas le cas, je ne t’abandonnerai pas. On va y arriver mon bébé, on va y arriver.
Une nuit, j’ai rampé jusqu’à mon téléphone pour appeler les urgences quand j’ai senti le sang couler entre mes jambes.
Fausse-couche.
« Ils » étaient contents.
Et moi j’avais compris.
Je demande qu’on inscrive dans la Constitution le droit inaliénable des femmes de donner la vie.
Et le devoir impérieux de la société de les aider à le faire dans les meilleures conditions possibles.
Marion Sigaut
Le 3 mars 2024
Quand j’avais la trentaine, je vivais une histoire d’amour assez orageuse avec un monsieur qui m’avait semblé bien sous tous rapports. En fait nous nous disputions sans arrêt, et j’ai compris qu’il valait mieux rompre que de continuer sur une si mauvaise lancée.
C’est alors que j’ai découvert que j’étais enceinte.
J’ai tourné le problème dans tous les sens, pendant des jours et des jours, et j’en suis arrivée à la conclusion que nous ne ferions pas un meilleur couple avec un enfant entre nous. J’ai proposé au monsieur d’accepter cet enfant, même sans vivre avec moi. Furieux, il a refusé.
J’ai retourné le problème dans tous les sens pour arriver à la conclusion que même s’il faisait défaut, j’allais mener cette grossesse à terme. Je ne l’avais pas voulue, mais elle était là.
J’ai commencé à vivre dans cette perspective que je portais la vie et que j’allais avoir un enfant. J’étais sûre de mon choix : j’avais déjà avorté, je ne recommencerais pas.
Bienvenue la vie.
Je ne dirai pas ici l’étendue de l’horreur qui s’est abattue sur moi dès que j’ai prévenu les miens de ma situation et de ma décision. Mais en voici quelques bribes :
Avorte ! Tu refuses le mariage au père et tu lui fais un enfant dans le dos ?
Avorte !
Tu t’imagines qu’on va t’aider à l’élever, et quoi encore ?
Avorte !
Tu as un désir d’enfant, à ton âge c’est normal, mais cet enfant ne t’a rien demandé : avorte !
Tu oses imposer une vie sans père à un enfant ?
Avorte !
Comment peux-tu être assez égoïste pour mener à terme une grossesse alors que tu es seule et n’en as pas les moyens ?
Avorte !
Tu refuses d’épouser le père parce que c’est un salaud ? Mais ton enfant sera un enfant de salaud !
Avorte !
Égoïste !
Avorte !
Salope !
Avorte !
Ça a duré des semaines pendant lesquelles je n’ai pas dormi, me rongeant les poings, serrant les dents à me les briser, maigrissant à vue d’œil.
Mon bébé, ne t’inquiète pas, ça ira, on y arrivera. Pardon mon bébé, je ne t’abandonnerai pas. Ils vont peut-être s’adoucir. Ton père changera peut-être en te voyant. Et puis même si ce n’est pas le cas, je ne t’abandonnerai pas. On va y arriver mon bébé, on va y arriver.
Une nuit, j’ai rampé jusqu’à mon téléphone pour appeler les urgences quand j’ai senti le sang couler entre mes jambes.
Fausse-couche.
« Ils » étaient contents.
Et moi j’avais compris.
Je demande qu’on inscrive dans la Constitution le droit inaliénable des femmes de donner la vie.
Et le devoir impérieux de la société de les aider à le faire dans les meilleures conditions possibles.
Marion Sigaut
Le 3 mars 2024
C’est alors que j’ai découvert que j’étais enceinte.
J’ai tourné le problème dans tous les sens, pendant des jours et des jours, et j’en suis arrivée à la conclusion que nous ne ferions pas un meilleur couple avec un enfant entre nous. J’ai proposé au monsieur d’accepter cet enfant, même sans vivre avec moi. Furieux, il a refusé.
J’ai retourné le problème dans tous les sens pour arriver à la conclusion que même s’il faisait défaut, j’allais mener cette grossesse à terme. Je ne l’avais pas voulue, mais elle était là.
J’ai commencé à vivre dans cette perspective que je portais la vie et que j’allais avoir un enfant. J’étais sûre de mon choix : j’avais déjà avorté, je ne recommencerais pas.
Bienvenue la vie.
Je ne dirai pas ici l’étendue de l’horreur qui s’est abattue sur moi dès que j’ai prévenu les miens de ma situation et de ma décision. Mais en voici quelques bribes :
Avorte ! Tu refuses le mariage au père et tu lui fais un enfant dans le dos ?
Avorte !
Tu t’imagines qu’on va t’aider à l’élever, et quoi encore ?
Avorte !
Tu as un désir d’enfant, à ton âge c’est normal, mais cet enfant ne t’a rien demandé : avorte !
Tu oses imposer une vie sans père à un enfant ?
Avorte !
Comment peux-tu être assez égoïste pour mener à terme une grossesse alors que tu es seule et n’en as pas les moyens ?
Avorte !
Tu refuses d’épouser le père parce que c’est un salaud ? Mais ton enfant sera un enfant de salaud !
Avorte !
Égoïste !
Avorte !
Salope !
Avorte !
Ça a duré des semaines pendant lesquelles je n’ai pas dormi, me rongeant les poings, serrant les dents à me les briser, maigrissant à vue d’œil.
Mon bébé, ne t’inquiète pas, ça ira, on y arrivera. Pardon mon bébé, je ne t’abandonnerai pas. Ils vont peut-être s’adoucir. Ton père changera peut-être en te voyant. Et puis même si ce n’est pas le cas, je ne t’abandonnerai pas. On va y arriver mon bébé, on va y arriver.
Une nuit, j’ai rampé jusqu’à mon téléphone pour appeler les urgences quand j’ai senti le sang couler entre mes jambes.
Fausse-couche.
« Ils » étaient contents.
Et moi j’avais compris.
Je demande qu’on inscrive dans la Constitution le droit inaliénable des femmes de donner la vie.
Et le devoir impérieux de la société de les aider à le faire dans les meilleures conditions possibles.
Marion Sigaut
Le 3 mars 2024
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